Le projet en détail
- Actualités
- Le choix du site
- L'étude de vent
- L'étude acoustique
- L'étude paysagère
- Les études environnementales
- Les autorisations administratives
- Calendrier
Le projet s’inscrit dans les objectifs du schéma régional climat air énergie (SRCAE) des Pays de la Loire qui fixe, à l’horizon 2020, un objectif de 1750 MW de puissance installée pour l’éolien terrestre.
> Pourquoi des éoliennes à Loge-Fougereuse ?
Initié en 2002, le projet éolien des Boules a du être suspendu en raison de la contrainte d’un plafond aéronautique militaire limitant la hauteur des éoliennes à 90m. En décembre 2016, cette contrainte a été levée par le Ministère de la Défense, ce pourquoi david énergies, ERG et Vendée énergie ont souhaité relancer le projet sur la commune de Loges-Fougereuse.
Le choix d’un site en particulier pour l’implantation d’un projet éolien résulte de la convergence de multiples critères : les aspects réglementaires, techniques et environnementaux sont alors aussi décisifs que la volonté locale autour du projet, le contexte humain et les enjeux territoriaux. C’est parce que l’ensemble de ces critères sont réunis à Loges-Fougereuse, que les porteurs du projet ont pu, grâce à l’avis favorable du Conseil Municipal renouvelé en 2017, reprendre les études pour la réalisation du Parc éolien des Boules.
D’un point de vue technique, il a été pris en compte pour définir le site de Loges-Fougereuse :
- la qualité de la ressource en vent,
- les enjeux sur la biodiversité (sites naturels protégés ou d’intérêt…)
- le patrimoine protégé,
- les servitudes techniques, et aéronautiques
- les contraintes acoustiques
- un éloignement d’au moins 500 mètres des zones destinées à l’habitation.
Le site du projet éolien des Boules – autrement dit la Zone d’Implantation Potentielle (ZIP) – est définie ci-dessous. Elle possède un potentiel maximum d’implantation de 8 éoliennes. L’implantation exacte des éoliennes a été définie en fonction des résultats des études techniques, paysagère et environnementales. Une implantation se limitant à 5 éoliennes a été privilégiée par les porteurs du projet.
Les résultats des études techniques (environnementale, acoustique et paysagère) présentées dans les onglets suivants, et la concertation avec les bureaux d’études spécialisés ayant réalisés ces études, a permis de retenir une variante optimale à 5 éoliennes de 165m en bout de pale. Dans le choix de cette variante, les porteurs de projets se sont imposés des critères allant au-delà des obligations réglementaires, notamment en respectant une distance de 600 mètres minimum par rapport aux habitations les plus proches.


Un mât de mesure du vent a été installé de la fin du mois de août 2017 à août 2018 sur le site potentiel, soit pendant une durée de 12 mois (voir emplacement sur la carte ci-contre).
D’une hauteur de 80m, il a permis de caractériser finement le gisement de vent et à l’avenir d’affiner le choix des machines à mettre en place pour assurer la meilleure production électrique.


L’étude acoustique consiste à mesurer le niveau sonore résiduel et ambiant de la zone de projet, en effectuant des relevés depuis les habitations aux alentours, puis à vérifier par simulations numériques que le futur parc éolien respectera la réglementation acoustique. Cette réglementation prévoit notamment qu’un parc éolien ne doit pas générer une émergence de plus de 5 dB(A) le jour et 3 dB(A) la nuit.
> Comment l’étude acoustique est-elle réalisée ?
Chez les riverains du projet à Loges-Fougereuse, des micros ont été installés en 10 points de mesures autour de la zone d’implantation. La campagne de mesures a été réalisée en deux périodes distinctes afin de suivre les évolutions de la végétation : une première en période estivale, une deuxième en période hivernale. La position des points de mesure a été définie en fonction des caractéristiques de la zone (topographie, paysage, vents dominants, infrastructures routières et ferroviaires…) et des limites de la zone d’implantation initiale. L’objectif est de caractériser l’ambiance sonore actuelle sur toute la zone pour évaluer le plus précisément possible les impacts acoustiques du projet.
> Quels bruits sont mesurés ?
- Le bruit résiduel : mesuré lorsque que la zone d’étude n’est pas en activité, ou lorsque l’activité est minimale et ne génère pas ou peu de bruit.
- Le bruit ambiant : mesuré lorsque la zone d’étude est en activité normale, avec ou sans émission sonore, considérantl’ensemble des sources de bruit présentes dans l’environnement du projet.
Cette étude a fait apparaître que les seuils réglementaires seront respectés, notamment grâce à l’adoption de modes de fonctionnement optimisés.
> Quels bruits émettent les éoliennes ?
- Un bruit mécanique : il est essentiellement perceptible au pied de l’éolienne, lorsqu’elle commence à fonctionner. Il est dû aux différents mécanismes présents dans la nacelle.
- Un bruit aérodynamique : dû à la rotation des pales fendant l’air.

Il faut noter que les éoliennes modernes sont beaucoup plus silencieuses qu’ont pu l’être les premiers modèles : ce fut d’ailleurs l’une des principales préoccupations des constructeurs d’éoliennes durant ces 10 dernières années. En particulier, le profil aérodynamique des pâles a considérablement été amélioré et des serrations sont aujourd’hui intégrées sur les pâles pour contribuer à diminuer le bruit lors de leur rotation.
Une réception acoustique du Parc éolien des Boules sera effectuée après la mise en service pour s’assurer qu’il respectera la réglementation en vigueur. Des adaptations aux mesures de bridages seront apportées si nécessaire.

Une étude complète et précise du paysage a été réalisée par MME GOSSET, une paysagiste indépendante, afin d’orienter les choix pour définir l’implantation la plus acceptable en terme de cohérence paysagère. Dans un rayon de 20 kilomètres, l’ensemble des lieux et/ou monuments possédant un intérêt patrimonial, culturel et/ou environnemental ont été pris en compte de manière à permettre la meilleure intégration possible du parc dans le paysage.
L’étude paysagère respecte une méthodologie précise et est réalisées à différentes échelles : à échelle du périmètre éloigné pour comprendre le contexte paysager, ses sensibilités patrimoniales, sa structuration ; et à échelle du périmètre local, qui consiste en une étude fine depuis les villages à proximité (entrée, sortie, place de l’église…), des hameaux les plus proches et des sensibilités patrimoniales.
- Il est d’abord réalisé un état initial de la zone d’étude, lors duquel est analysé le paysage existant, procédé à l’identification des unités paysagères, des enjeux paysagers et patrimoniaux, ainsi qu’à la définition des aires d’études.
- Ensuite, est réalisé une analyse des perceptions du projetlors de laquelle sont définies des aires d’influences visuelles, aussi des photomontages sont réalisés afin de commencer à aborder les perceptions et réflexions sur les variantes d’implantations.
- Enfin, une évaluation des impacts pour une intégration optimale est réalisée afin de définir le choix d’implantation finale des éoliennes, à la suite de quoi l’ensemble des photomontages définitifs seront réalisés, puis, enfin, sont proposées des mesures d’aménagement et de compensation paysagère.
Deux outils sont notamment utilisés afin d’apprécier la cohérence de l’implantation des éoliennes :
-
- des cartes de co-visibilité qui représentent les lieux à partir desquels les éoliennes seront visibles.
- des photomontages qui permettent de visualiser le futur parc éolien au sein du paysage, depuis différents points de vue. (voir ci dessous).
Exemples de photomontages
Les photomontages sont des montages photographiques qui permettent de visualiser le futur parc éolien au sein du paysage, depuis différents points de vue. Au total, 40 photomontages ont été réalisés dans le cadre de l’étude d’impact paysager du Projet éolien des Boules, et seront disponibles lors de l’enquête publique.
En voici quelques exemples ci-dessous.

- PTM4 : depuis la D949B, à l’Ouest de Breuil-Barret

- PTM6 : depuis la RD 13, au niveau de l’accès au lieu-dit de la bénetière

- PTM12 : depuis le GR 364, avec la silhouette du village de St-Paul-en-Gâtine

- PTM13 : depuis le GRP Tour de Mélusine, depuis l’étang de pisciculture

- PTM23 : depuis Loge-Fougereuse – sortie de village en direction de la ZIP

- PTM25 : depuis l’entrée Nord de la Chapelle-aux-Lys

- PTM26 : depuis l’entrée Est de la Chapelle-aux-Lys

Le bureau d’étude indépendant Biotope Environnement a réalisé l’ensemble des expertises de terrain sur la faune et la flore.
Un inventaire des espèces animales et végétales a été effectué sur le site et ses environs, couvrant un cycle entier du milieu naturel, soit les 4 saisons. Ce diagnostic a permis d’identifier les enjeux environnementaux propres à la future zone d’implantation du parc éolien des Boules et d’évaluer la compatibilité du projet avec les milieux identifiés, ceci jusqu’à 20km autour de la zone d’étude.
A Loges-Fougereuse, les points suivants ont notamment été identifiés : la zone d’étude est très bocagère, les enjeux principaux soulevés et étudiés ont donc été la préservation des arbres d’intérêts ainsi que des haies bocagères. Aussi, une étude spécifique des chiroptères (chauves-souris) a été réalisée, avec des relevés au sol et en hauteur. A cet effet, des associations environnementales locales telles que la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) ont été consultées.
La méthodologie spécifique suivante a été mise en place pour la conduite des études faunes et flores :

L'étude d'impacts
Le développement du projet éolien des Boules a nécessité de longs mois d’études, permettant ainsi de composer le meilleur projet possible. Sur la base des études environnementales et techniques réalisées, les porteurs du projet ont donc pu définir un projet éolien cohérent, intégré au territoire, dans le respect de l’environnement et des populations.
Les études techniques et environnementales achevées, les porteurs du projet ont pu réaliser la rédaction de l’Etude d’Impacts, afin de pouvoir déposer le dossier de demande d’autorisation environnementale en Préfecture.
Les objectifs d’une Etude d’Impact sont triples :
- protéger l’environnement humain et naturel par le respect des textes réglementaires ;
- aider à la conception d’un projet par la prise en compte des enjeux et sensibilités des lieux ;
- informer le public des raisons du projet, des démarches entreprises et des effets attendus.
La procédure d'autorisation environnementale
La procédure d’autorisation d’un parc éolien prévoit la réalisation d’une étude d’impacts et de dangers qui évalue les effets du projet sur l’environnement, en incluant des critères tels que l’impact paysager, la biodiversité, le bruit et les risques pour les riverains. Elle prévoit également une enquête publique auprès des citoyens, menée par un Commissaire Enquêteur avec affichage dans un rayon de 6 km autour du lieu envisagé pour l’implantation des éoliennes. Le dossier complet du projet est consultable en mairie, le Commissaire Enquêteur assure des permanences et tient un registre dans lequel chacun peut y formuler des observations. A l’issue de cette période d’enquête publique, le Commissaire Enquêteur rédige un rapport et émet un avis.
Après examen du dossier par les services de l’Etat (pendant environ 10 mois), puis après rendu des conclusions du Commissaire Enquêteur, le Préfet étudie à son tour le dossier puis prend sa décision, par voie d’arrêté préfectoral. Cet arrêté vaut autorisation d’exploiter et peut fixer des prescriptions complémentaires et compensatoires (éloignement, niveau de bruit, contrôles réguliers, plantations d’écrans, …) qui viennent s’ajouter aux prescriptions réglementaires nationales en fonction des résultats des consultations et de l’enquête publique.
Les porteurs du projet ont déposé en Préfecture de Vendée, le 14 septembre 2020, le dossier d’autorisation environnementale pour le Parc éolien des Boules et restent dans l’attente de l’obtention de l’autorisation préfectorale.
Pour plus d’informations, voir : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/eolien-terrestre

- Arrêté préfectoral d’autorisation environnementale
- Poursuite de l’instruction du dossier par les services de l’état (Préfecture, DREAL, DDT…)
- Présentation de l’avancement de l’instruction du dossier au Conseil Municipal de Loge Fougereuse
- Distribution de la lettre d’information n°3
- Enquête Publique
- Visite sur site avec la DREAL, ABF et DDT
- Réunion avec les propriétaires et exploitants du projet
- Présentation de l’avancement du projet au Conseil Municipal de Loge Fougereuse
- Rédaction et validation de la Chartes d’engagements
- Réunions avec le Groupe de Travail riverains n°3
- Réunion avec le Groupe de Travail balisage n°2
- Finalisation des études relatives au projet éolien (détermination des mesures compensatoires et d’accompagnements)
- Rédaction du dossier de demande d’autorisation en vue de le déposer en Préfecture
- Dépôt du dossier de demande d’autorisation en Préfecture de Vendée le 14 septembre 2020
- Réunion avec le Groupe de Travail riverains n°2
- Lancement de l’étude Zones Humides
- Lancement de l’étude d’accès au projet
- Présentation de l’avancement du projet au Conseil Municipal de Loge Fougereuse
- Réunion avec les services de l’Etat (Préfecture, DDT, DREAL, ABF…)
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Réalisation des études
- Biodiversité
- Paysagère
- Acoustique
- Mesures de vent
- Retrait du mât de mesure de vent
- Réunion d’information du conseil municipal
-
Poursuite de la démarche de communication au grand public
- Distribution de la lettre d’information
- Porte à porte d’information chez les riverains les plus proches
- Premier atelier de travail des riverains
- Présentation du projet au Maire de Loge Fougereuse et à son conseil municipal
- Nouvelles délibérations de la commune et de la communauté de communes
- Nouvelles consultations et lancement d’études complémentaires
- Modification de la contrainte militaire
-
Relance du projet via un partenariat
Vendée Energies – Epuron – David Energies
- Développement du premier projet
- Suspension du projet en raison de contraintes technico-économiques, notamment la présence d’une zone d’entrainement de l’aviation militaire